Extrait du journal

.leS flancs du « Bouvet ». Les Turcs, malgré toutes démarches répétées faites auprès d eux, refusent de rendre l'épave du cercueil d'acier, sous prétexte qu'elle serait échouée dans les eaux turques et que. dès lors, elle leur apijartie-nt. Admettons, et l'ela reste à démontrer, qu'il en soit ainsi : nos glorieux morts ne nous en appartiennent pas moins.. L'épave du « Bouvet » doit, dans co cas, être considérée comme un cimetière maritime au fond duquel renosent les jeunes hommes de France morts au service de leur patrie. Et les poilus d'Orient entendent que, malgré les Turcs, leur-a dépouilles soient respectées, comme le sont celles de tous les combattants qui sont morts .pour leur patrie. N'avons-nous pas, en France, des soldats allemands, qui reposent sur notre territoire dans des cimetières soigneusement entretenus ? N"avons-n-ous pa~' des milliers de petits soldats qui dorment dans des tombes bien conservées sous le soleil d'Orient ?...