Extrait du journal

à la nation plus de trois cents ( près de 7 millions de France. ) » « Comme cet argent est levé sur la nation , per sonne ne peut nier que tout Anglais n'ait le droit incontestable de demander si la majorité de ces étrangers est digue de la protection , des secours et de l'hospitalité dont ils ont joui jusqu’ici, et dont ils jouissent encore. » Quoique plusieurs individus aient eu lieu de se plaindre des procédés atroces de quelques Français à qui ils avoient accordé evtte hospitalité qui a toujours caractérisé la nation anglaise, cependant dans un cas comme celui-ci, les griefs particuliers sont moins sensibles, lorsque l’intérêt public est compromis. Les lois existantes ont toute la force nécessaire pour punir le scélérat qui a cherché a déshonorer la famille dans laquelle il avoit trouvé nui» tendresse vraiment paternelle , et la généreuse mais imprudente confiance de l’amitié. «Il est reconnu que très-peu de Français re çoivent des secours pécuniaires de France : lcsj lois portées sous Robespierre, et non encore révo 3nées, punissent de mort tonte personne résidant* ans le territoire de la république qui fait passer de l’argent oy d’autres secours aux émigrés. Il est évident que les réfugiés français n’ont en Angle terre aucune ressource à présent pour subsister, que ce qu’ils reçoivent de la nation ou des parti culiers. Comment se fait-il donc que nos théâtres, nos lieux publics , nos cafés, nos promenades...