Extrait du journal

L illusion , 1 exagération eu même temps que les subtilités de langage et les habiletés de polémiqué, sont le partage du parti de la monarchie héréditaire,dau« ce temps-ci Le gouvernement e?t fixé mieux que personne sur ce qu il peut attendre d<» ce parti et oe «pi il doit en craindre. Il a pense que, venant de leurs amis du ministère, le conseil d avoir à ne plus interpréter désormais les loi» à sa façon, serait moins désagréable à ses journaux et suffirait pour les rendre plus circonspects. C était à la fois piquant et paternel, bien que le passage de la circulaire du ministre de la justice rappelant le délit d attaque» prévu par l’article 1er de la loi de LUt», n ait rien de bleu rassurant pour les logiciens, qui ne vouent pas laisser leur preteudaut se morfondre à la porte du septennat. La question est de savoir fi ceux-ci se montreront sensibles à ces témoignages de . vérité visiblement tempérés par les circonstances dans lesquelles ils se produisent et par le soin qu'a mis 1 auteur d«* la circulaire à ne pas v introduire le mot de septennat si mal sonnant aux oreilles de ceux qu’il a cru devoir admonester. A ce sujet, on ne saurait rien affirmer, car il ne parait pas que les feuilles légitimistes tiennent plus de compte qu'il ne faut de l'avertissement sans frais quelles ont reçu. Elle persistent dans leur opinion et il eu est même qui entreprennent de prouver qu il y a parfait accord entre elles et le? hommes diktat qui ont dicté les communiqués et la circulaire. Il n appartient qu'à ceux qui se sont donné "la triste tâche de diviser la droite" d émettre un avis contraire. C*»*t fort; mai? u’importe, il est à souhaiter, par beau coup de raisons, comme le disait L*er le Jovrnal t>K 1‘utis, que le gouvernement continue à être tolérant et résiste surtout h la tentation d'user contre nos confrères de droite dos pouvoirs qui* lu confère 1 état de siège. Ce qui s «trait aussi fort désirable, c'est qu'il ne lai?

À propos

Fondé en 1827 par les imprimeurs Joseph-François Feissat et Pierre Alexandre-Henri Demonchy, Le Sémaphore de Marseille est le plus ancien journal de Marseille et reçut notamment la contribution d’Émile Zola, qui en était le correspondant parisien. À l’origine généraliste, Le Sémaphore de Marseille se spécialise progressivement dans l’actualité maritime. Le quotidien disparait à la Libération.

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