Extrait du journal

an Pinède sera construit sur une longueur réduite à 20U mètres pour abriter la pa-?e des bassins de radoube. Les propositions des ingénieurs se réduisent à ee* limites, fort étroites on en conviendra. I)e ces ouvrages, le seul dont on pourra r. vilement tirer profit, c est le mole de protection de la passe des radoubas. Les ouais à construire, au contraire, ne sauraient être utilisés par le commerce tant nue le bassin National tout entier ne sera r,a, définitivement achevé et protégé Le mur <1 abri de la jetée du large attend ,. un cou nt indispensable ; pi inusoir protecteur de la passe ménagée a la traverse du cap Pinède doit être prolonge dans la direction du nord ; enta on ne saurait laisser la traverse même du cap Pinède à l’état d'enrochements. Sans ces compléments indispensables . on n aura p** créé un port nouveau nu nord, et le i alvin National restera simple avantIKirt médiocrement abrité où les navires ne seront guère bien placés pour des opérations commerciales le long <1 un quai incessamment battu par le veut et par la vague. L expérience faite au bassin précédent a d ailleurs démontré que le» positions les plus sûres que les navires puissent occuper dans ces ports ouvert' au mistral, sont celles où ils peuvent tenir debout au vent, c'est-à-dire en se plaçant parallèlement à layette du large et a 1 af,ri du mur protecteur qui surmonte cette jutée Tant donc que I on n aura pas achevé les travaux du large, il est permis de croire qu on n aura par rendu un bien sérieux service au commerce en mettant à sa disposition quelques cent mètres de quai dans la partie des bassins la moins garantie contre le vent, ou 1 eau ♦«-t 2arem

À propos

Fondé en 1827 par les imprimeurs Joseph-François Feissat et Pierre Alexandre-Henri Demonchy, Le Sémaphore de Marseille est le plus ancien journal de Marseille et reçut notamment la contribution d’Émile Zola, qui en était le correspondant parisien. À l’origine généraliste, Le Sémaphore de Marseille se spécialise progressivement dans l’actualité maritime. Le quotidien disparait à la Libération.

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