Extrait du journal

les faux amis, les lâches politiciens dont il a suivi les conseils. Le gouvernemeht ne doit aucune indulgence à ces meneurs anarchistes; à ces provocateurs étrangers, à ces conspirateurs incorrigibles. Il a pour lui le droit, il a la force. Contre les premiers, il défend l'ordre'social ; contre les seconds, la France, contre les autres la République. A-t-il la ferme volonté de se montrer à la hauteur de ses devoirs ? . Veut-il remplir ses fonctions de gouverne ment sans faiblesse ? Des tergiversations fâcheuses, des contra dictions déconcertantes ont peut-être encou ragé les fauteurs de désordre. Il est temps de dire au parti de la révolution qui s'essaye : « Vous n'irez pas plus loin. » Les prétendants, les révolutionnaires, cer tains étrangers ne seraient pas fâchés d'ac créditer l'idée que la France n'a pas de gou vernement. Il faut les détromper, refouler certaines espé rances impies et, du même coup, montrer au pays et aux amis que nous pouvons avoir en Europe que la République n'est pas l'anarchie....