Extrait du journal

Vous ne l'obtiendrez point. La loi 1 ce mot me pique. Ils narguent les parents avec leur République ; Mais moi, qui n'entends rien à ce nouveau jargon, Je serai maître ici, si vous le trouvez bon. doval fils. Je .vous entends fort bien, ce mot doit me suffire. En bon républicain, pourtant je dois vous dire De ne plus vous piquer pour ce mot de la loi ; Soyez plus circonspect, car tout autre que moi Vous ferait repentir du peu de politique Qui règne en vos discours sur notre république. Nous sommes dans un temps où le peuple irrité Punit les détracteurs de notre liberté. Duval fils sort à ces mots, laissant Modérantin fort inquiet. Aussi, comme Duval père survient quelques instants après, le bonhomme lui fait un accueil des plus empressés : Eh! bonjour, mon ami ; mais on ne vous voit plus, duval père. Au comité civil, nons sommes assidus. «OSJ'RASÏIM. Tout comme an antre aussi, je sers bien ma patrie. Il détaille ce qu'il a fait pour elle depuis 18 commencement de la Révolution : Depuis quatre-vingt-neuf, sédentaire à Paris, N'aide pas soutenu les droits de mon pays ? Jamais à mon district on ne me voit paraître, Mais pour bon citoyen je me suis fait connaître. J'ai donné pistolets, espingoles, fusils, Deux uniformes neufs n'ayant Jamais servis. J'ai pr' .'o mon serment pour l'état monarchique. Et m'enroue en criant ; Vive la République i ' Je fais monter ma garde,'et paye mes impôts. Le quart patriotique, et l'on tient des propos? Duval père lui dit ; Vous tecevez chez vous des gens très-dangereux, Qui seront arrêtés, et vous pourriez bien l'être, i'uisdu'avec eux toujours chacun vous voit paraître....