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L’Assemblée nationale, 10 janvier 1858

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L’Assemblée nationale
10 janvier 1858


Extrait du journal

rions bien le droit, à notre tour, de nous plaindre que le Siècle nous prête d’autres opinions que les nô tres ; mais flotis aimons mieux dire qu’il nous a ma. compris. Il s’agit ici de la liberté religieuse, et non pas de la liberté politique ; de plus, en défendant la liberté religieuse, nous avons répété assez souvent pour être étonnés de la méprise du Siècle, que Cette liberté était soumise au dr.oit commun, et qu’elle répondait comme les autres des abus qu’elle pouvait commettre par la voie de la presse et de la parole. Ces abus, qui deviennent des délits, tout le monde les connaît. La diffamation, l’injure, la provocation à désobéir aux lois, doivent être aussi bien punies dans la bouche d’un évêque que dans la bouche de tout autre citoyen; mais alors c’est le délit lui-mème, et non pas la menace spirituelle qui l’accompagne, qui tombe sous le coup cle la loi. Que le clergé déclare privé des grâces de l’Eglise quiconque paiera l’impôt ou se soumettra au service militaire, et la loi doit le frapper, non pas parce qu’il me prive des grâces de l’Eglise, ce qui ne regarde que lui et moi, mais parce qu’il me provoque à commettre un acte contraire aux lois, ce qui intéresse directement l’Etat. Mais est-il contraire aux lois de choisir tel député plutôt que tel autre, et le clergé n’a-t-il pas le droit de me sommer de choisir entre ses amis et ses adversaires ? Et peut il le faire autrement que selon ses croyan ces et dans son langage? Et si c’est là ce que vous appelez liberté illimitée, comment së fait-il que vous ne puissiez la restreindre sans aboutir à la tyrannie? — Preseat Paradai. Nous n'avons rien à signaler dans lés autres journaux. — A. Letellier....

À propos

La Gazette de France refusant de publier l’adoption de la deuxième République à la suite des Journées de février, Adrien Lavalette fonde son propre journal une semaine plus tard, le 1er mars 1848. En quelques semaines, L’Assemblée nationale devient alors la voix la plus forte du camp révolutionnaire. Suspendu plusieurs fois, le journal est contraint de changer de nom. Il devient Le Spectateur en 1857, mais est interdit dès l’année suivante à la suite de l’attentat d’Orsini.

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