Extrait du journal

'lia commission d’initiàtive parlémôntàirè a entendu aujourd’hui le ministre de l’in térieur. Ce dernier, s’expliquant sur le projet de loi de M. Guyot-Montpayroux relatif à la modification de la loi électorale , a dit que le gouvernement n’était point encore fixé sur cette question, mais qu’en temps utile il soumettrait à la Chambre le projet qu’il aurait élaboré. Il a ajouté que, suivant lui, l’initiative de toute modification à la loi électorale appartenait de droit au gouvernement. La commission s paru, nous dit-on, peu satisfaite de cette déclaration, dont elle à exigé l’insertion au procès-verbal. Un des membres a fait observer à M. le ministre de l’intérieur, qui en a paru sur pris, que le délai pour la modification des. circonscriptions expirait en 1872. M. le ministre de l’intérieur a dit en ou tre, qu’il croyait pouvoir déclarer en son nom, au nom desès collègues et au nom du souverain, que le gouvernement ne songeait en aucune façon, à la dissolution du Corps législatif, et, qu’il était persuadé que la Chambre actuelle était appelée à rendre encore longtemps de nombreux et utiles services au pays. -Après ces explications, la commission d’initiative a résolu de scinder en deux parties lé projet de M. Montpayroux rela tif aux modifications de la loi électorale. La première partie, qui va être le plus tôt possible, et pour ainsi dire d’urgence, soumise à la Chambre, porte que les cir conscriptions électorales ne pourront plus être désormais réglées que par ùne loi et non par un simple décret. La seconde partie, dont on s’occupera ultérieurement, a trait au nombre des députés, qu’il s’agira de fixer. Sur ce point, l’opinion de la commission n’est pas encore complètement formée, mais on nous assure que le chiffre de 410 a déjà été prononcé.— J. Hébrard....