Extrait du journal

PFtElMLlÈI&EI PARTIE I — Suite Soudain, il eut un trait de lumière : il com prit que le petiot devait avoir besoin d’être :« changé » . Résolument, dans le feu d’un apprentissage où la nécessité lui servait de maître, il plaça le poupon en travers de ses genoux, le dcmaillotla; et tout de suite il acquit la certitude que ce soin était opportun. Tant bien que mai, avec une gaucherie dont il se rendait compte et qui lo forçait à sourire dans sa blonde barbe opulente, il substitua ses plus molles serviettes aux langes qu’il trouva souillés. Par îa même occasion Fabier connut que son petit hurleur était... une fille. La mieux conditionnée, la plus blanche, la plus jolie qui se pût voir! Il lui appliqua un gros baiser sur chaque bras: puis il la déposa dans le lit confortable qu’il lui avait arrange. Presque aussitôt elle s’arrêtait de gémir et se rendormait gentiment, la tétine du biberon .remise dans sa bouche à toutes fins utiles. . « Maintenant-, à mon tour! », murmura Fa bier, Et il entreprit de se dévêtir, renvoyant au matin le souci d’examiner plus à fond la suite qu’il conviendrait de donner à cetië affaire. Mais comme il se courbait pour délacer ses bottines, Il aperçut une enveloppe froissée qui avait dû tomber du maillot sur le tapis. Il la ramassa vivement. Elle contenait un bulletin de nais sance délivré par la mairie de Loos, gros bourg .voisin de Lille, Le papier officiel constatait Recroduotioa et traduction rèsârvéec J...