Extrait du journal

Depuis le jour où M. de Bismarck a mani•esté l'intention de s'arrêter dans .la voie du £ulturkampf et,de faire sa paix avec l'Eglise, il ne se passe plus de session sans que la question religieuse soit portée à la tribune du Lantag prussien, soit par le gouvernement, soit par l'opposition ultramontaine. Cette dernière se fait remarquer autant par la ténacité de ses revendications que par l'habileté de sa tactique. Le chancelier allemand, en dévoilant ses velléités pacifiques, a trahi le côté faible de sa politique.; lé centre, qui coiiûfât ses avantages, cherche à se faire payer lo plus cher possible ses suffrages, dont- l'appoint est nécessaire au gouvernement pour réunir une majorité. Dans cette lutte d'obstination et de ruse, l'avantage est le plus souvent resté à l'Eglise et au parti qui la représente au Parlement. Le gouvernement prussien, depuis trois années, a beaucoup rabattu de ses prétentions, sans avoir encore obtenu de Rome une concession sérieuse pour prix de ses avances....