Extrait du journal

Et la question du charbon, de la lumière et de l'alcool ? Là aussi, on s'est arrêté à des demi-mesures.Pendant un certain temps, on a ferme les cafés et les bistros à huit heures et on s'en accommodait à merveille. On a prolongé leur ferme ture; pourquoi ? Laissez ouverts jusqu'à une heure raisonnable les établissements qui donnent à manger; mais les autres où les clients s'entassent pour boire des apéritifs variés qui délabrent l'estomac et enlèvent l'appétit, quel besoin y a-t-il de leur laisser gaspiller du charbon et de la lumière qui font défaut à nos industries de guerre ?...