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L’Écho d’Alger, 20 mai 1938

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L’Écho d’Alger
20 mai 1938


Extrait du journal

ce veut obtenir au plus tôt la victoire franquiste, il lui subordonne toute son action diplomatique. Or, sa thèse est que le concours donné par la France en matériel au gouvernement de Barcelone paralyse ou ralentit le succès du gouvernement de Burgos. Il voit en ce concours un manquement à la nonintervention tandis qu'il n'envisage pas sous le même angle l'envoi de divisions fascistes avec tanks, avions, artillerie lourde sur le front de Franco. C'est son principal grief contre le cabinet de Paris. Si l'ambassadeur anglais lord Perth est intervenu auprès de M. Ciano pour offrir ses bons offices, c'est que le Foreign Office voudrait liquider au plus tôt le problème espagnol sur le plan international et c'est aussi que l'accord anglo-italien sera exécutoire seulement le jour où l'accord franco-italien serait signé, mais le cabinet de Rome qui tirerait de gros avantages de ces deux conventions aurait intérêt également à n'en pas retarder la mise en œuvre....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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