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L’Écho de Paris, 5 mars 1930

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L’Écho de Paris
5 mars 1930


Extrait du journal

Si nous voulions élever notre or ganisation de propagande au plan que nécessitent les circonstances, la force et l'activité de nos adversaires, l'immense avance qu'ils ont sur nous, il faudrait pouvoir compter sur un budget annuel d'environ dix millions. Nous n'y songeons pas. Nous sa vons combien il est difficile, en France, de trouver de l'argent pour l'action politique, malgré que tout le monde sache que la tranquillité, les affaires, la richesse des parti culiers et de la collectivité, la paix intérieure et extérieure dépendent entièrement de la politique. Nous ne demandons pas les dix millions qu'il nous faudrait, ces •dix millions qui seraient pourtant bien peu de chose à côté des cent millions que dépensent les conservateurs an glais pour leur propagande, ou les sommes 'énormes qu'engouffrent les partis allemands. . Nous ne demandons pas ces dix millions. Nous en demandons deux. Mais il nous les faut. Et nous continuerons — si pénible, si lassant que ce soit — à tendre la main, jusqu'à ce que nous les ayons. Donnez, faites donnerH. de K....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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