Extrait du journal

...Pour les animaux Ainsi donc, 125 députés viennent de se grouper à, la Chambre pour .demander la révision de la loi Grammont. On s'est aperçu,, en effet, au bout de longues et de longues années, qu'il était peut-être insuffisant d'infliger une mo deste petite amende au charretier qui assomme son chevaif dans îa rue; on s'est aperçu qu'il était peut-être possible de prévoir une peine pour l'imbécile oui pour le sadique qui, chez lui, s'amuse à torturer une bête inoffensive (délit jus qu'à présent /complètement impunissable). Et, dans quelques jours, dans quelques semaines, un grand débat s'ouvrira à la Chambre sur la protection des animaux. Je ne suis pas de ceux qui sourient en haussant les épaules : — On a bien le temps de s'occuper des bêtes. Qu'on s'occupe donc d'abord des hommes... raisonnement injuste et stu-...