Extrait du journal

paysans, et les paysans, vous me direz ce que vous, voudrez, sont toujours des conser vateurs!. Il en est absolument de même en Belgique où nos paysans wallons et fla mands sont absolument satisfaits du régi me existant. — Vos adversaires prétendent, Monsieur le ministre, que les paysans sont sous la fé rule cléricale. Férule me semble exagéré. Je ne nie nullement l'influence du clergé ; mais cette influence, rien ne me prouve son côté mal faisant ; bien au contraire, je ne vois, que son utilité et la lutte d'influence du parti catholique me parait absolument justifiée par les nécessités de notre époque. — Mais, Monsieur le ministre, la grève générale doit cependant donner à réfléchir au gouvernement? —! La grève n'est nullement générale; je suis persuadé que les ouvriers voyant la résolution du gouvernement, renonceront à suivre les meneurs et j'ai la plus entière confiance qu'avec l'énergie que je crois au gouvernement et qu'il ne cessera pas de dé ployer, cette période d'agitation sera en rayée et que toute la responsabilité en re tombera sur ceux qui fomentent, en ce mo ment, la .division et la haine des classes. Non, le parti catholique ne peut abdiquer en ce moment, et le président du conseil a eu raison de dire que seul il appartient au roi de dissoudre la Chambre. Pourquoi le gouvernement dissoudrait-il une Chambre où il a une immense majorité ? — Alors. Monsieur le ministre, vous...