Extrait du journal

disait le jour meme où il a été mis en liberté : « Si l’hiver est dur pour les ouvriers, si la Chambre ne fait rien pour eux, à défaut de pain et de travail, ils utiliseront leurs loisirs forcés en faisant de nouveau connaissance avec les pavés de Paris. » Gare au mois de janvier, mes sieurs les politiciens I Ce langage d’un compagnon anar chiste est à rapprocher de celui que te nait dimanche, à la fête de Montmartre, un ouvrier à l’un de nos confrères du Matin. Citons : « Vos députés, ne m’en parlez pas ! Un tas de fainéants, de menteurs et de propres à rien 1 Des gens qui gagnent des vingt-cinq francs a ne rie n faire et qui ne donneraient pas seulement vingt sous pour s’acheter un litre, à un pauvre ouvrier sans travail ! » Et de son pas indolent le Montmar trois reprit sa roule avec un haussement dédaigneux d’épaules....