Extrait du journal

ou 50 ans s’est exténué à produire n’a pas droit entièrement à une retraite lui assuiant la tranquillité de ses vieux jours. Les versements exigés sont iniques. Et nous arrivons à ceci de redouter plutôt que d’espérer ces réformes, tellement les mutilations subies en changent le sens. Il était question de nous dégrever, l’im pôt sur le revenu devait supprimer les quatre contributions, le milliard des con grégations devait alimenter la caisse des retraites. Qu’en résulte-t-il? Le milliard est dilapidé, la loi fiscale dort au Sénat et nos contributions vont être augmentées ; on ne peut nous duper plus ouvertement. Je voudrais cependant rappeler ceci. Pendant la campagne électorale les radi eaux ont reconnu, quoi qu'ayant voté la loi sur les retraites ouvrières, sans aucune des réserves faites par nos amis socia listes. que d'importantes améliorations étaient nécessaires. Mais malgré tout la loi n’en est pas moins votée avec tout ce qu’elle contient de funeste. Il serait donc urgent, à mon avis, de remettre cette question à l'ordre du iour et de supprimer comme première amélioration les verse ments ouvriers. La classe ouvrière attend impatiemment cette amélioration, qu’il serait de toute justice de lui accorder. Que fera-t-on? A. Chaudey....