Extrait du journal

• Sur les l .300 passagers il y aurait I 56 manquants Le désastre qui vient de frapper le paque bot italien Principessa-Mafalda, coûtant la vie, d’après les renseignements parvenus jusqu ici, à cent cinquante-six personnes, n’est pas sans précédent, et chacun sait que les grands trans atlantiques ne sont pas à l’abri des risques de la mer, malgré le sentiment de sécurité qu'ins pirent leur masse et leur puissance. Mais cette fois les circonstances sont extraordinaires. La Bourgogne avait été abordée par un voilier. Le Titanic avait heurté un iceberg en dérive. La Mafalda vient de sombrer en pleine mer, au large des côtes brésiliennes. On suppose qu elle a heurté une roche sous-manne. Mais comment une roche a-t-elle pu surgir, si près de la surface, depuis les grands fonds de l’Atlantique ? De si énormes bouleversements sont-ils possibles, sans rien qui les trahisse à nos yeux ? La cause du malheur ne serait-elle pas plutôt une mine flottante, épave de la grande guerre > La Mafalda était un paquebot de luxe, l’un des plus rapides du monde. Sa vitesse ordinaire était de 18 nœuds- Elle jaugeait 12.000 ton nes, avec 150 mètres de longueur, 17 mètres de largeur et 20 mètres de hauteur depuis la cale jusqu au pont supérieur. On y trouvait un jardin d'hiver, une galerie-promenade, un salon de musique. Mais une déchirure de la coque, sous la flottaison, a suffi pour tout engloutir....