Extrait du journal

Ces « antres », vous les' connaissez; ce sont les clubs fermés et les casinos, ceuxci plus nuisibles, parce que l'accès en est permis à la foule. Certain établissement tapageur, pour n'en citer qu'un seul, situé' aux portes de Paris, exerce une perpétuelle et redoutable fascination; il constitue un danger public. J'ignore si M. Piou et M. Augagneur l'ont désigné particulièrement; mais, certainement, leur vertueuse indignation le visait. « Je ne nie; pas le péril des cercles privés, a ajouté M. Denais. Mais encore ne reçoivent-ils que des habitués, des pécheurs endurcis. Le casino s'adresse à tout venant. On entre, on voit jouer, on devient un joueur. Lia est la différence. Le jeu sévit en France, protégé par la faiblesse ou la complicité de l'Etat. » L'orateur a raison. Dieu me garde d'excuser le plus détestable des...