Extrait du journal

On plaida... Restait à établir que le coiffeur ne s'abusait pas, en s'attribuant la; qualité d' « artiste ». Et c'est ici que Sergines intervint. Il avait imprimé les lignes suivantes, à propos d'une manifestation organisée par le Syndicat des ouvrierscoiffeurs: « Est-ce que ce mot ne vous choque point? Nous étions accoutumés, naguère, à traiter avec plus d'égards les gens habiles à qui nous confions nos têtes. N'est-ce pas un artiste, celui qui parvient à conserver à nos mèches l'ampleur et l'harmonie, qui sait faucher le superflu, conserver l'indispensable, l'accommoder à l'air du visage? etc.. » L'avocat du perruquier bordelais fit à Sergines l'honneur de le citer. J'imagine les raisons qu'il ajouta à celles de notre ami. Il me semble écouter le développement de son plaidoyer :...