Extrait du journal

ment de son auteur, à propos de l’Eutrée du Christ à Bruxelles, ce chefd’œuvre où le bon vivant mais malicieux Ensor a formulé dans le langage même de la santé bouffonne et exubérance, la critique de son temps. Cette monstrueuse parade, où le vice et le risible sont les apanages de la société, accueille celui qui a voulu la paix sur terre comme au ciel, avec un luxe de vulgarité destiné à masquer la vérité des paroles sur lesquelles prétend être édifiée la société actuelle. L’énorme parodie, pourtant lisible, a donné lieu à des interprétations savantes mais si fantaisistes qu'elles confirment l'image des « suffisances matamoresques » dont parle Ensor à l'adresse de certains critiques....