Extrait du journal

La Correspondance provinciale, de Berlin, consacre aux affaires d’Espagne un article dont le télégraphe nous apporte le résumé en ces termes: « Le gouvernement de la Confédération du Nord doit suivre le cours des événements d’un œil désintéressé, avec le terme propos de res pecter les décisions que pourra prendre le peu ple espagnol sur ses destinées dans la plénitude de son indépendance, absolument comme le peuple allemand prétend qu’on agisse à son égard. « Le gouvernement de l’Allemagne du Nord a lieu de croire que les autres gouvernements se placeront au même point de vue ; quelle que soit la gravité des difficultés et des complications qui peuvent' surgir en Espagne, il n’y a pas à craindre que la situation générale de l’Europe en soit troublée. > De son côté, le Mémorial diplomatique pu blie deux démentis qui ne sont pas sans im portance. Un télégramme qu’il reçoit de Rome s’inscrit en faux contre la nouvelle que le souverain pon tife aurait adressé à la reine d’Espagne une lettre pour l’encourager à résister de toutes ses forces aux efforts de la révolution. Quant au bruit que le gouvernement an • g lais serait intervenu activement à Madrid, depuis la chute de la reine Isabelle, en faveur d’une candidature princière, le Mémorial diplo matique se dit en mesure d’affirmer que, dès les première jours de la révolution d’Espagne, sir J. Cramplon, ministre d’Angleterre, aurait reçu de lord Stanley des instructions l’invitant, sans détour, à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires espagnoles. E. Petit....