Extrait du journal

rfan8 ”4 capitale,Pitale, n’assistait pas à cette séance et c est le ministre d’Etat, M. Delbruck, qui a donné lecture du discoup s d ouverture. Ce discours contient dans sa péroraison des assurances paco}lc!^es,.t.r®s accentuées. « Abstraction faite, dit-il, de 1 absence de toute cause appréciable de trouble, il y a une chose qui suffit au maintien delà paix, c’est la ferme volonté dans laquelle l’empereur se sent uni aux monarques ses amis ; c est aussi l’accord des désirs et des intérêts des peuples. » Ce qui, selon lui, garantit la durée de la paix en Europe, c est que l’Allemagne et l’Italie sont actuellement parvenues à accomplir leur unité et sont liées par une amitié réciproque. Ces deux puissances, n’ayant plus de conquêtes à faire et avant au contraire intérêt à conserver ce qu’elles ont acquis, il n’y a pas de raison pour quelles elles se lancent dans de nouvelles aventures. Telle est la morale que l’empereur Guillaume tire lui-même de sa récente visite en Italie....