Extrait du journal

Le problème le plus grave et le plus urgent qu'elle est appelée à résoudre est celui du chômage. La première solution proposée fut naturellement l'entreprise traditionnelle de travaux publics de grande envergure. Faute de disponibilités financières suffisantes, ce projet a dû être abandonné, encore que les secours aux chômeurs aient absorbé Tan dernier trois milliards de marks, soit environ dix-huit milliards de francs. M. Dietrich, ministre des Finances du Reich, se fait de l'importance incontestable de ce chiffre un argument pour proposer qu'une partie au moins de ces fonds soit consacrée à une participation de l'Etat dans le payement des salaires des ouvriers réembauchés dans certaines industries. Et le ministre ajoute : « Les entreprises ainsi...