Extrait du journal

La Chambre a décidé, commis le lui Demandait l'amendement de. M. Dormoy, commis le lui demandait aussi l'amendement des socialistes, qu;e l'allocation donnée par l'Etat aux vieux travailleurs pendant la période transitoire. commencerait pour eux non pas à l'âge de soixante-cinq ans, mais à lîâge de soixante. C'est un vote excellent. Car d'abord il met en harmonie les dispositions définitives et les dispositions provisoires de la loi. Celle-ci proclame que la retraite doit commencer à soixante ans, dans la régime normal. Quand les travailleurs auront versé pendant trente années à la caisse des retraites, et quand ils auront soixante ans, un,e pension de retraite leur serai allouée. Pourquoi, dans la période transitoire, c'est-à-dire dans l'application première qui va être faite de la loi, porter l'âge à soixante>-cinq ans ? Par le vote de la Chambre, cette ïâcheuse anomalie a d'ispairu. Dès le lendemain de la promulgation de la loi, tous les salariés, ouvriers ou paysans, ayant travaillé trente années et étant âgés d& soixante ans, recevront unei allocation annuelle de 120 francs. Cette allocation annuelle se grossira pour les salariés qui arriveront successivement à l'âge de soixante ans,, de la petite pension de retraite résultant de leurs versements et des versements patronaux jusqu'au jour où le régime définitif fonctionnera et où la retraite ne pourra 'être inférieure à~36Ô francs. Cef'sbntdes résultats modestes à coup sûr, mais sérieux, et la classe ouvrière pourra faire bon accueil- à la loi par où est inauguré^ dams notre pays, l'œuvre d'assurance sociale qui est appelée à de si ivastës développements. •...