Extrait du journal

La réaction fasciste eri France est très touchée et ébranlée par cette affaire de détention d'armes dont nous sommes loin d'avoir vu la fin. Elle s'est d'abord efforcée de la minimiser,' puis de la tourner en ridicule. Mais à mesure que l'on trouvait dans les maisons des conJurés et dans tous les coins de la France des fusils, des revolvers, des grenades, des fusils-mitrailleurs, des pistolets automatiques, des mitrailleuses volées dans les casernes, des obus, des cartouches par milliers et par milliers, ces beaux messieurs ont cessé de rire. Ils ont vu entrer à la -Santé le duc Pozzo di Borgo, le vicomte de Doirville-Maillefeu, le général en retraite Duseigneur, M. le comte Robert de la Motte Saint-Pierre, M. le vicomte Jean-Dominique Moreau de la Meuse, le banquier Hubert Pasantiquaire royaliste Mauler, l'ingénieur Deloncle des chantiers de Penhoët, etc., etc.. L'affaire est donc très sérieuse. Alors, nos fascistes se sont mis en une grande colère. Nous en sommes à -cette seconde phase de l'affaire téné-...