Extrait du journal

ment grande à cette pensée que s’il n’eût pas été là, Charlotte lui était enlevée... le piège lui apparaissait flagrant. — Vous avez sans doute une lettre de madame Constance Robert... un mot de M. Bresson ? demanda-t-il à Frédéric. — Point de lettre, monsieur, seulement la carte de M. Bresson que j’ai remise à made»s moi selle. — Oui, oui, appuya la jeune fille. — Calmez-vous, Charlotte ; et s’il est vrai que Robert-Bey ne soit pas mort, s’il est vrai qu’il vous attende chez M. Bresson, — ce qui me paraît absolument invraisemblable, — c’est moi qui vais vous conduire rue de Choiseul, auprès de madame Constance et de votre père. Et sans attendre de réponse, il s’empara du bras de Charlotte. Pendant ce temps, Max Rewel s’agitait sur le siège de la voiture et faisait des si gnes désespérés à Frédéric. L'opération était manquée ; il fallait quitter la place au plus vite. Frédéric ne voyait rien, n’entendait rien : la colère s’était emparée de lui et l’aveu glait. — Monsieur, dit-il à Jacques, vos soup çons sont une offense pour mot et je ne sup porterai pas l lnjure que vous me faites....