Extrait du journal

. re déjà d’une institution qui est appelée à occuper 1 première place dans l’administration générale de 1 Eatp t u effet par la force du mouvement social qui nous onirique depuis soixante ans, et malgré les efforts de la niralisalion administrative, dont l’impuissance paraitM chaauejour plus grande, les institutions départenipntales parviendront seules à pratiquer le gouvernenu- ni du pays par le pays, ou du moins sous sa surveillance immédiate et efficace, ce qui vaut tout autaI.lt' vote du budget départemental formant la première la plus importante des attributions du conseil vénérai nous allons donner l’état des recettes et la nature des dépenses, tels qu’ils sont indiqués dans le proie! de budget préparé par M. le préfet pour 1851. J Le budget des recettes précède, comme cela devrait toujours avoir lieu, le budget des dépenses Pour avoir une situation financière, il faut calculer les dépenses en raison des recettes ; le ministère et l’Assemblée législative pensent autrement ; aussi des emprunts continuels, un déficit permanent sont le résultat immanquable de leur belle manière de gérer les finances de l’Etat. Il est fort heureux pour les départements que les conseils gèneeaux ne puissent voler librement les recettes, et surtout qu’ils soient astreints à ne pas dépasser le chiffre qui leur est alloué ; car, avec la manie d’imitation qui caractérise le peuple français, avec le mauvais exemple que donnent nos gouvernons dans la question des deniers publics, le désordre s’établirait bien vile dans les budgets départementaux....