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L’Œuvre, 1 octobre 1924

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L’Œuvre
1 octobre 1924


Extrait du journal

Il ne restait qu'à convoquer ta première commission. Ce fut fait au cours de ra.près..m idi. Chacun des intéressés se loua que raccord fût réalisé, en réservant naturellement les droits des gouvernements qu'on n'a pas pu consulter, et demain - pourra se rouvrir l Assemblée plénière, M. Briand et sans doute Aï. Paul-Boncour y parleront au nom de la France. Lord Parmoor y exprimera fa pensée de la Grande-Bretagne : et ainsi se fermera ce premier cycle de travail ouvert, par les discours d Hernot. et de Mac Donald. Il est possible que d'autres orateurs encore viennent apprécier avec plus ou moins d'enthousiasme, plus on moins de bonne foi, la besogne accomplie. Mais du moins elle est accomplie. C'est une besogne peut-être imparfaite, peut-être inégale au grand rêve qu'on a pu faire, mais c'est une besogne honnête, loyale, une besogne de bons ouvriers....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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Données de classification
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