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L’Œuvre, 15 décembre 1938

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L’Œuvre
15 décembre 1938


Extrait du journal

La question des rapports franco-italiens a été également examinée. Le Ministre a rappelé les circonstances de certains incidents qui ont eu lieu dernièrement dans plusieurs villes italiennes et indiqué les suites diplomatiques que ces incidents avaient entraînées. A notre ambassadeur à Rome, le Ministre des Affaires Etrangères italien a répondu que le gouvernement italien n'assumait pas la responsabilité des cris poussés, soit dans la Chambre des Députés, soit dans la rue. Ces cris ne devaient être considérés en aucune manière comme l'expression de la politique du gouvernement ; on ne devait juger celle-ci que d'après les déclarations du Duce lui-même ou de son Ministre des Affaires Etrangères. M. Georges Bonnet a terminé son exposé sur ce point en déclarant : « Il ne saurait y avoir la moindre équivoque. La France n'acceptera jamais de céder un pouce de son territoire à l'Italie, et toute tentative pour réaliser une telle prétention ne pourrait que conduire à un conflit armé »....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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