Extrait du journal

A ce propos, j’ai reçu les confidences d’un ami, un jeune « marcheur » qui élève l’action de suivre une femme à la hauteur d’un art. Je ne dis pasqu’en lui, l’aimable animal qui sommeille en l’âme humaine, soit continuellement à l’état de veille, non pas certes, n’étant pas médisant de ma nature, à la façon de ces vieux garçons, qui vivent au restaurant et font tous les soirs, la même partie de piquet dans le même café, et je crois que mon ami, puise dans le fait qu’il accomplit beaucoup de joies discrètes. Ce métier de suiveur, il l’exerce avec un tel esprit d’observation, de déduction et de logique, il mène, avec tant de « doigté » ces flints qui, commencés dans la rue, finissent au carrefour que je comprends et envie presque ses joies, qu’il me prône....