Extrait du journal

L'ouvrier se rend plus exactement compte de l'interdépendance des entreprises, des incidences de telle production ou de telle fabrication sur telle autre, des difficultés d'établissement d'un prix de revient que milîe causes rendent instable, de la nécessité d'une compétence supérieure, d'une direction, d'une surveillance de toutes ces choses compliquées, d'une responsabilité centrale ou capitale qui exige, en contre-partie, le droit de commander. Le patron reconnaît hautement qu'il est de stricte justice que l'ouvrier dispose d'un suffisant salaire individuel et familia], d'un logement sain, d'un bien-être et d'un temps de loisir librement organisés et employés, du droit syndical et du droit d'accession a l'actionnariat. C. tsidérez un instant, par exemple, les conditions de cette grève des mineurs, qui n'a duré, on le sait, que vingt-quatre heures et s'est déroulée sans le moindre incident. Il s'agissait, pour les mineurs, d'obtenir des vacances annuelles payées. Les patrons ont parfaitement admis le principe de cette heureuse amélioration. Mais, ont-ils dit aux délégués mineurs. voyez vous-même le danger qu'il il y aurait pour l'ensemble de l'industrie houillère à réduire la production et à élever le prix de revient. Vpulez-vous réfléchir à cela et nous suggérer une idée ?...