Extrait du journal

Au lendemain de la Conférence de Paris, où les Alliés se sont mis d'accord sur le minimum de leurs exigences à l'égard de l'Allemagne, et à la veille de la Conférence de Londres qui doit préciser, dans un texte définitif. les conséquences pratiques de cette sorte de réadaptation du traité de Versailles aux possibilités actuelles de la situation, la Chambre ne pouvait faire autrement que de voter la confiance à M. Brijnd. Malgré tout leur talent et encore que le sentiment de désillusion dont sont empreints leurs discours reflète assez exactement l'état d'esprit de l'opinion française, les orateurs qui ont critiqué l'accord de Paris, NI. Tardieu, Ni. Klotz, -NI. Lefévre, M. I'orgeol, n'ont pu définir avec clarté, en opposition il la politique du gouvernement, une autre politique susceptible d'entraîner l'agrément de la Chambre. C'est sans enthousiasme que celle-ci s'incline levant la nécessité, niais cette nécessité est ielle, et si évidente, qu'on n'aperçoit pus le moyen de s'y soustraire....