Extrait du journal

L'été, on ne peut échapper à la sieste qu'en se réfugiant dans l'ombre abrupte du vieil Alger. Des ruelles étroites et inégales, des escaliers glissants d'où descendent, silencieux, les fantômes blancs des mauresques, ou qu'escaladent, les remplissant toutes, les bourricots de la voirie, disparaissant sous l'énorme couffin rempli d'épluchures et d'ordures. Le passage de ces paniers à quatre pattes augmente encore l'odeur véhémente du lieu. C'est une fois de plus la crasse colorée, la misère éclatante, c'est l'Orient....