Extrait du journal

Il serait bien désirable que dans toutes les me sures do finances on prit des arrêtés communs, que les compagnies s’entendissent à ce sujet et parvinssent à donner à leurs intérêts, à leurs ac tions , des taux analogues. Il serait souhaitable qu’un comité, composé des membres les plus émi nents des diverses compagnies, fut élu à ce sujet. Ainsi on devrait adopter uniformément l’intérêt do 3 fr. 65 c. pour les valeurs invariables, telles que les obligations, par exemple. Il n’est pas un esprit versé dans ces sortes de matières qui n’apprécie la valeur de cet intérêt Toutes les obligations, par un autre exemple, pourraient être converties en une seule et uniforme valeur. Eu effet, un revenu fixe leur est assigné ; elles no sont pas soumises à •a fluctuation des actions ; elles ont le privilège et l’hypothèque du capital social. <’omme le marché serait élargi, si elles devenaient semblables en tous points aux créances hypothécaires, car après tout l’obligation n’est (pie cela ! Si la rente ne formait pis un fonds commun, croyez-vous qu’elle aurait l élasticité et la circulation actuelles? Les diverses combinaisons financières des compagnies ne sont pas encore épuisées ; il y a fort à glaner du côté de l’unité. La baisse des céréales s’est arrêtée celte semaine ; mais on pense que ce mouvement n’est dû qu’aux achats forcés de la boulangerie. Jamais, du reste, plus belle récolte ne s’est annoncée en terre. Le commerce souffre naturellement des circonstances actuelles ; mais les relations avec l’Amérique du Sud et l’Australie augmentent chaque jour. H.. Bosse lût....