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Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire, 13 février 1925

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Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire
13 février 1925


Extrait du journal

Berlin, 12 février. — Une très forte explosion de grisou s’est produite, hier soir, vers 20 heures, dans le puits n° .'1 do la mine « Ministre Stem », située au nord de Dorlmund. Cent mineurs ont disparu. A 4 heures, ce mat in, on avait pu re monte v «les décombres trente cadavres et huit ouvriers vivants. On ignore les causes de la catastrophe. LA CATASTROPHE Berlin, 12 février. — La mine « Minis tre Steiii » où s’est produite la catastro phe, a une profondeur de 500 mètres. L’explosion s’est produite peu après 20 heures (lu soir et a atteint l’équipe (le l'après-midi, qui travaille entre 13 et, 21 heures. 135 mineurs se trouvaient dans la mine au moment de l'explosion. On estime que 123 d’entre eux ont trouvé la mort. A midi environ. 100 cadavres avaient été retirés. La direction de la mine ne croit pas que les 23 autres mi neurs puissent être remontés vivants. I.’explosion s’est, produite à l’orifice du puits d’aérage. Elle a été si violente que finis galeries superposées de la mine ont été immédiatement ensevelies. Les gaz asphyxiants ne trouvant pas d’issue ont été refoulés à l’intérieur, ce qui explique le nombre si élevé des victi mes. La majorité des cadavres retirés por tent des traces d’asphyxie. De nombreuses équipes de sauvetage s’étalent mises nu travail immédiate ment. après l’explosion, mais les travaux de sauvetage ont été rendus presque impossibles au commencement, toutes les issues de la mine étant bouchées par des éboulcments et 'es émanations (le gaz empêchant les équipes de secours de pénétrer à l'intérieur de la mine. Lorsqu'une issue put être frayée, plu sieurs personnes appartenant aux équi. pes do sauvetage ont été intoxiquées par I les gaz et ont du être remontées par J leurs camarades. C’est seulement dans la matinée nue Tes premiers cadavres ont | pu être sortis de la mine. Sept mineurs...

À propos

Fondé en 1845, le Mémorial judiciaire de la Loire est, comme son nom l’indique, un journal judiciaire. D’abord hebdomadaire puis quotidien, il est rebaptisé L’Avenir républicain en 1848, puis L’Industrie en 1852, puis le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire en 1854, nom qu’il raccourcit quelques quatre-vingt-ans plus tard en Le Mémorial. Collaborationniste, le journal est interdit en 1944.

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