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Extrait du journal
La spéculation philosophique, autrefois localisée dans des systèmes, enfermée dans des écoles plus ou moins bruyantes, semble vouloir, de nos jours, briser ses barrières, aérer sa demeure et se créer un domaine aussi vaste que la vie. Une même attitude intellectuelle concentre les recherches des philosophes vers cette notion de vie capable de s'adapter à toutes les exigences de l'activité humaine. Chaque science se caractérise par un objet déterminé et par une méthode appropriée à cet objet. Bien que la philosophie ait pour fin l’étude de l’universel, on peut dire que cet objet a deux faces. Tantôt l’universel est conçu sous la notion savoir, tantôt comme résumé de la notion être. Voici que les querelles théoriques sur la substance et la chose en soi font place aux recherches expérimentales et à l’analyse d’une métaphysique positive tout entière orientée vers la pratique. La plupart des doctrines du passé se ramènent au problème de la connais sance abstraite. L’attention de nos savants, au contraire, est fixée sur la critique de notre action pratique. Par ainsi, l’anti que querelle des universaux reparaît sous une autre forme : nos philosophes contemporains, pour faire échec à l’ancien réalisme, ont adopté une attitude délibérément nominaliste. Sur cette dernière attitude une entente tacite semble régner entre les penseurs de l’ancien et du nouveau continent. L’accord est complet touchant l’objet de cette nouvelle philosophie : la réa lité humaine considérée en fonction de notre activité....Espace abonnés
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