Extrait du journal

Et, en effet, il ne suffit pas, pour qu’un ouvrage prétende à un renom et à une récompense de moralité I dans le talent, qu’après avoir présenté «les scènes plus ou moins vives et hasardées, empruntées a un monde I équivoque, l’auteur, se ravisant, ajoute après coup je ne sais quelle intention et quel correctif, comme, on met une affabulation au bout d une fable, ou plutôt I comme on mettrait un quatrain moral a la fin d un conte. Celle moralité, qui vient tard et seulement pour la forme, ne fait illusion à personne ; le public n y I donne jamais, et ce serait de la part des auteurs gattai- I huer par trop de simplicité aux juges d'un concours I que «le les croire capables de se prendre à cette moi I raie du lendemain....