Extrait du journal

Nous n’avons point l’habitude de publier les serai rs wentuc's donnés par l’Association aux sociétaires nia heureux, et nous avons pour premier principe de ne point froisser la juste susceptibilité de ceux de nos < i ma rades qui se trouvent à plaindre d’être forcé- do nous confier leur peine. Nous avons beau dire sans case que la mutualité, dans notre esprit, est loin de ressembler à l’aumône, qu’entre ces deux sentiments du cœur il existe une différence très-grande, que la mutualité, fille de la Prévoyance, honore celui qui reçoit, tandis (pie l'aumône,‘fille de la Charité, honore seulement celui qui donne; que notre Association n’est point un bureau de bienfaisance, et que, par conséquent, tout sociétaire frappé par le sort peut s'adresser à notre caisse, la tète haute et sans rougir. Hé'.as! nous parlons en vain. Chez l’artiste dramatique. h misère a de la pudeur! cl celle pudeur, loin de la blâmé, nous l’admirons, nous la respecterons toujours. Mais lorsque la position fâcheuse de quelques-uns des nôtres, rêvés 'e par que que feuille éphémère qui profite de sou existai ce d’un j ur pour attaquer ou blâmer notre constitution fraternelle, dont elle ne connaît ni fes lois ni 1 esprit, lorsque, sous prétexte que I Associalion ne donne point assez aux comédiens malheureux, lorsque, faisant de la densibleuie pour exciter les mauvaises passions, diviser les cœurs, celte feuille, en un jour, jette tout son fiel venimeux cl .-eus prétexte de concilier, incendie Alors il est du devoir du Comité de dire ce qu’il aurait voulu taire et de parler des bienfaits de l’Association, quand le Comité n’eût voulu parler que de scs bienfaiteurs....