Extrait du journal

A vrai dire, la solution dont nous avons parlé, le système qui consisterait à rattacher directement l’administration de la première scène lyrique de France à la maison de l’Empereur, ne nous paraît nullement déraisonnable. Pour que l’Académie impériale de Musique reste digne de son ancienne et haute renommée, il ne faut pas quelle soit soumise à des économies incompatibles avec ses exigences. M. Véron, dans le passage de ses mémoires qu’il consacre à l’Opéra, passage que nous avons reproduit dimanche, M. Véron n’hésite pas à penser qu’en diminuant autrefois la subvention on a amoindri la gloire artistique de l’Opéra et qu’on en a fait, pour un entrepreneur, une mauvaise affaire. Or, il ne faut pas que 1 Opéra soit une mauvaise affaire pour un particulier si l’on veut qu’il soit un grand théâtre national....