Extrait du journal

Au centre de cet écrin de la peinture ancienne se place nécessairement le joyau le plus rare : c'est le Lavement des pieds des Apôtres, du Garofalo, composition d’une simplicité saisissante et d’un dessin raphaélesque. Rarement a-t-on pu voir plus étroitement unies la forme et la couleur, la pureté de la ligne et la vigoureuse harmonie des tons. Le grand maître d'Urbin n’eût pas désavoué ce chef-d’œuvre de son élève, si remarquable par la variété des attitudes et par la véritable grandeur de style....