Extrait du journal

Une rue de Genève, c’est une exposition du temps passé, une rétrospective de l’abondance. Le Français le plus détaché des biens de ce monde et aussi indifférent qu’il puisse être à de vains accessoires qui ne sont pas une de ses manies personnelles en est ému. Il y a des appareils photo et des bas, des machines à écrire et des fusils de chasse, des montres et des sacs en cuir, du chocolat et de tous les tabacs. des complets en laine et des boitesxde sardines, des souliers de toutes sortes et des poulets plumés, des raisins de Corinthe et des livres à s'enivrer de lecture....