Extrait du journal

Les pleins pouvoirs sont donc accordés là M. Stresemann. Le chancelier a finalement obtenu la majorité des deux tiers requise par la Constitution. Pour décider les hésitants, il lui a suffi de menacer le Reichstag de le dissoudre. Nationalistes et communistes exceptés, aucun parti n'avait intérêt à retourner aux urnes. Dans l'état présent des choses, il est évidemment impossible à l'Allemagne de recourir, sans danger d'aventure, à l'arbitrage du suffrage universel. Le gâchis économique, J'effroyable' avilissement der la devise, le désordre des esprits, conséquence di-...