Extrait du journal

Pour nous ^autres, artistes de cinéma, arriver c'est plaire à ce public d'hommes pressés, sentimentaux, comme une bûche dans la forêt, achetant, vendant sans perte de temps, l'Amour ou la Beauté qui les accompagneraient volontiers de « pikles » pour peu qu'on les y en pria. Plaire à ce public-là qui a vu au cinéma toutes les plus extraordinaires réalisations n'est pas coipmode. L'acteur vaut quelque chose ou ne vaut rien. On paye le premier, le star, l'autre connaît les mêmes misères que les braves « têtes à l'huile » de Paname....