Extrait du journal

>• que vous savez, que contraint et forcé ; il » s’agissait réellement pour moi d une » question de vie ou de mort; si les portes » étaient fermées derrière moi, si je m’étais » refusé à; signer, on m’aurait assassiné » et jeté dans le canal Saint-Martin. » J'ai commis une imprudence en me » rendantàee guet-apens, d’autant plus que » j’avais été prévenudeeequi m’y attendait. » J'avais reçu des menaces de mort, j’aurais » dû m’abstenir d’aller è celte réunion, or» ganisée par mes adversaire. J’ai voulu » voir jusqu’où iraient leurs violences. » On m’a contraint de signer, je l’ai fait » mais on m’a demandé de prendre Venga » gemenl d’honneur de maintenir cette dé; » mission ; je m’y suis refusé. On m’a de» mandé alors d’attester par écrit que c’est » librement que je faisais cette déclaration; » je m’y suis refusé ; on a voulu m’arracher » alors une déclaration verbale en ce sens. » Je ne puis, ai-je répondu, puisque toute » la salle est témoin que je ne cède qu’à la » violence. » Ma première démarche, ce matin, a été » pour le président de la Chambre; j’ai » jugé convenable avant de prendre une » décision quelconque de m'en référer à » son avis; il m’a cité le précédent Bonnet» Duverdier et m’a déclaré qu’une lettre de » démission n’était valable qu’autant qu’elle » était adressée par le député lui-même au » président de la Chambre. » Je m’en tiens à ce précédent; je n’ai pas » à dire aujourd’hui ce que je ferai plus » tard. »» M. Martineau ajoute qu’il est absolu>» ment exact qu’il soit résolu à envoyer ses » témoins à M. Boulanger, mais il n’a pas » encore fait choix des amis chargés de le » représenter. »...