Extrait du journal

Un exemple fera comprendre la portée de cette observation. Il s’est tenu récemment à Paris un Congrès international des vins à appellation d’origine, au cours duquel les divers rapporteurs ont pu dire, à juste raison, que, ces vins ayant chacun une personnalité propre, distincte des autres, ils ne se font pas concurrence auprès du consommateur, ou dans une très faible mesure. Il serait absurde, en tout cas, de vouloir considérer une production mondiale des vins à appellation d’origine et d’en chiffrer le total ; cette quantité totale ne représente rien et l’intérêt se reporte sur tel type de vin ou tel autre : Bordeaux, Chianti, Tokay, Samos, Xérès, Porto, etc. Qu’exprimerait-on en disant qu’il y a surproduction de vins à appellation d’origine dans tel pays et sous-production dans tel autre ?...