Extrait du journal

et des violences que contient le morceau suivant, et noie" avons déclaré hautement qu’en nous en faisant l’interprète, nous déclinions celte sorte de solidarité morale qui unit d'ordinaire le traducteur à l’écrivain dont il rend la pensée, Celle précaution était-elle bien nécessaire? On la jugera sans doute superflue à la lecture de ces pages. Telle est l'amertume qui y règne, et parfois la brutalité dont elles sont empreintes, qu’on ne peut s’expliquer comment elles ont pu être écrites parmi homme qui porte un nom français, dont le tour d'esprit est tout français, dont la verve est plus gauloise qu’il ne se l’avoue hii-mème, dont le mouvement oratoire est tout pénétré de gallicisme. Je sais bien que M. du BoL-Reymond s’autorise précisément de celle position internationale pour faire entendre à la Fran *e les cruels reproches dont ce discours est rempli; mais ce n’est là. il faut malheureusement le reconnaître, qu’une ligure de style et qu’une habileté de préteur. Il n'y a de français en lui

À propos

La Revue des cours littéraires de la France et de l’étranger, dite « revue bleue », est une revue hebdomadaire ayant paru entre 1863 et 1870. Elle est l’équivalent littéraire de la Revue des cours scientifiques de la France et de l’étranger, dite « revue rose », fondé quasiment en même temps. D’obédience républicaine, on y trouve principalement des textes écrits par des universitaires. La publication cesse de paraître à la chute du Second Empire, mais renaît en 1871 sous le titre de Revue politique et littéraire.

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