Extrait du journal

Oui mais voilà, quand on test celui qui écrivait au début de Mort à crédit : « J’aime mieux raconter des histoires. J’en raconterai de telles qu'ils reviendront exprès, pour me tuer, des quatre coins du monde. Alors ce sera fini et je serais bien content », peuton < supprimer tout » ? Pteut-on être en paix ? Peut-on ne plus raconter l'histoires ? Hier ou demain, ici ou là à Paris, à Bbrchtesgaden, à Copenhague, c’est toujours la même tragédie, le même hallali, le même drame de l’homme seul contre les gangs d’un monde qui n’admet plus l’homme seul. Pauvre Céline ! Ce n’est pas la société qui le colle au mur, c’est lui qui s’y met, communard à perpétuité, pauvre grande gueule lasse mais que rien ne peut empêcher de hurler, ni le bruit, ni le silence, ni la peur, pas même le sentiment de l’inutilité des cris, de la vanité des appels ; pas même la mort....