Extrait du journal

La mesure — M. Paul Rcynaud s’en est très franchement expliqué — a été prise sous la pression de circonstances particulières : les difficultés éprouvées par nos entreprises néo-hébridaises et le malaise subi en A.O.F. et en A.E.F. comme conséquence des embarras de la Banque de l’Afrique Française et du groupe Bauer et Marchai (qui s’y était intéressé depuis octobre dernier) ont, en effet, amené l’Administration à envisager l’instauration d’une politique de soutien provisoire d’affaires agricoles et commerciales que la carence de leurs dispensateurs habituels de crédits risquait de ruiner irrémédiablement....