Hors-série « faits divers »
« Les Grandes Affaires criminelles de la région »
En partenariat avec RetroNews, « Sud Ouest » publie un hors-série consacré à neuf faits divers qui se sont déroulés entre 1870 et 1986 en Nouvelle-Aquitaine
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Cela semble paradoxal, mais la douce image de la cigogne « psychopompe » est intimement liée aux guerres franco-allemandes. Avant de devenir une référence courante, c’est une cigogne seulement alsacienne qui porte les nourrissons… et parfois même, des soldats.
« De grâce, Madame, évitez les réponses du genre de celle-ci :
– Dans le bec d'une cigogne. »
C’était dans le Paris-soir du 12 juin 1931 : un journaliste psychologue conseillait de miser sur l’intelligence de l’enfant qui demande « Maman, comment viennent les bébés ? ». La cigogne psychopompe (c’est-à-dire porteuse d’âmes/d’enfants) apparaît là comme une métaphore usuelle de la naissance en France. Elle l’est toujours. Mais elle était alors relativement récente.
Au XIXe siècle, c’est surtout dans les choux que naissaient les petits Français – choux auxquels s’ajoutent, peu à peu, les roses pour les filles.
Cela ne veut peut-être pas dire que l’image de la cigogne porteuse de bébés était à cette époque totalement nouvelle – mais elle était d’évidence peu répandue. On trouvait un enfant « sous un chou » (c’est ce que l’on disait, surtout si son père était inconnu, à l’époque de l’Ancien Régime), voire, plus au Nord, sous les choux du curé, comme nous l’apprend le folkloriste Sébillot.
Hors-série « faits divers »
« Les Grandes Affaires criminelles de la région »
En partenariat avec RetroNews, « Sud Ouest » publie un hors-série consacré à neuf faits divers qui se sont déroulés entre 1870 et 1986 en Nouvelle-Aquitaine
Les enseignes des sages-femmes représentaient souvent la matrone cueillant parmi les choux le nouvel enfant. Par la suite, l’image du chou n’a pas disparu, mais il apparaît tout naturel, au siècle suivant, de se servir également de la cigogne pour évoquer l’arrivée de nouveau-nés.
« Il n'y a rien à faire pour décider les autres à faire des enfants […] ; les choux sont stériles et les cigognes en grève » retranscrivait en 1935 le satiriste Georges de La Fouchardière, en style indirect libre, pour parodier les membres de la Ligue pour l'accroissement de la natalité en France (L’œuvre, 7 novembre 1935).
Si la cigogne psychopompe a fini par rejoindre le chou, c’est qu’elle s’est répandue en France pour des raisons qui, a priori, n’ont rien à voir avec la petite enfance.
En 1870, la France de Napoléon III perdit Strasbourg, puis l’Alsace-Lorraine et enfin la guerre au profit d’une Allemagne conduite par la Prusse. Plusieurs centaines de milliers d’Alsaciens émigrèrent vers les terres restées françaises, transportant l’un de leurs emblèmes identitaires, la cigogne et les légendes qui l’entourent. Le romantisme patriotique s’en empara, et la cigogne psychopompe allait peu à peu devenir française. Elle se « naturalisa » – c’est-à-dire que le symbole devint une référence culturelle qui finit par apparaître « naturelle », pour reprendre les termes des Mythologies de Barthes. Et les journaux nous livrent ici de précieux indices de cette lente évolution, de 1870 aux années 1930.
Dans un premier temps, à la suite de la défaite de 1870, si la cigogne apporte des bébés, elle ne le fait qu’en Alsace. Si l’on en parle, c’est d’abord à cause du nouvel intérêt se développant autour de cette province perdue. En mars 1889, un Alsacien patriote français offre dans La Presse une petite rubrique sur les cigognes, expliquant que, dans sa région, les cigognes portent non seulement bonheur, mais elles « s'acquittent également de la mission réservée au chou sur les enseignes des sages-femmes françaises », citant une poésie anonyme à l’appui :
« Cigogne, toi qui déposes,
Par les plus obscures nuits,
Les bébés joufflus et roses
Au fond de nos puits… »
Mettons ce détail du puits de côté pour l’instant, et continuons l’article : l’auteur nous ramène au printemps qui suivit la prise de Strasbourg. Les malheureuses cigognes sont désorientées, les obus ayant brisé maintes cheminées sur lesquelles elles se nichaient. Plus tragique encore : l’année précédente, une jeune fille aurait noué au cou d’une cigogne un ruban bleu-blanc-rouge, pour la reconnaître.
« Un matin, un coup de feu tiré du Polygone [terrain militaire de Strasbourg] abattît l'oiseau orné du gentil ruban tricolore. La pauvre bête, elle aussi, était séditieuse.
– Cigogne aux longues jambes, chantent à présent les garçons de chez nous, prends-nous sur ton dos et conduis-nous en France ! »
L’anecdote, et la transcription du nouveau chant alsacien sont possiblement douteuses. Mais l’essentiel n’est pas là : la cigogne strasbourgeoise se faisait symbole d’identité française, donc de résistance, et se mettait métaphoriquement à transporter non plus des bébés, mais de jeunes garçons. C’est cette conjonction entre symbole alsacien et identité française revancharde qui désormais accompagne les représentations de l’échassier, et qui contribue de façon cruciale à diffuser sa dimension psychopompe dans les décennies qui suivent.
Cette cristallisation identitaire autour de la cigogne rejoignit rapidement l’angoisse populationniste d’alors : la baisse de la fécondité en France laissait présager un surcroît de puissance allemande.
L’illustrateur strasbourgeois Gil Baer s’en inquiète, mais ne désespère pas, dans La Lanterne du 23 janvier 1897 – tout en rassemblant les éléments de l’évolution que nous retraçons ici (le chou, la cigogne, la guerre, l’identité) :
« Tout le monde sait que les garçons naissent dans les choux. Les filles naissent dans les roses.
Et en Alsace-Lorraine, les cigognes apportent les nouveau-nés dans les cheminées. »
Hélas, les Français délaissent les choux et les Françaises font un mauvais usage des roses. La cigogne alsacienne, elle, remplit toujours son office, mais en servant, sans le savoir, nombre de familles prussiennes.
Heureusement, la chose n’est pas inéluctable, et il ne fait pas de doute qu’elle s’inversera :
« Quand on aura repris l'Alsace et la Lorraine, qu'on aura renvoyé le soldat à son champ, et que les femmes seront moins coquettes, alors les enfants apportés par les cigognes seront de nouveau Français, les choux pousseront de plus belle, et la femme, dépensant moins, permettra au mari d'aller plus souvent au marché rapporter des choux et des bottes de roses. »
Le patriotisme est patent, mais le rôle de la cigogne alsacienne reste ingénu.
À la veille de la Grande Guerre, il en alla autrement chez l’illustrateur alsacien Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le surnom de Hansi. Hansi publia Mon village en 1913 (sous-titré : « Ceux qui n’oublient pas »), un recueil d’illustrations et de textes dépeignant une Alsace anti-allemande, francophone, et opprimée par le Prussien, ce « lourdaud de race étrangère »…
Jusqu’ici, la cigogne portait les bébés, et, en souhait, les garçons alsaciens cherchant à rejoindre la France. Hansi poussa plus loin les capacités de transport de l’oiseau, dans l’illustration qui accompagne la description de la joie des enfants au retour printanier de l’échassier. L’image est reproduite dans Le Matin du 19 mai 1914 (nous sommes à deux mois de la guerre), à l’occasion du procès de Hansi : accusé entre autres de sédition, il sera condamné à un an de prison (Le Temps, 11 juillet 1914), à laquelle il échappera en fuyant en France.
Le dessin en question est l’un des points récurrents du procès :
On y voit de tout jeunes Alsaciens tenir une partition qu’ils chantent avec grand sérieux :
« Cigogn' Cigogn' t'as dl'a chance. Tous les ans tu pass's en France. Cigogn’ Cigogn' rapport'nous, Dans ton bec un p'tit piou-piou. »
C’est-à-dire : « rapporte-nous un petit soldat. » C’était la guerre que la cigogne pouvait désormais symboliquement apporter.
À dire vrai, la cigogne de Hansi ne fut pas la plus violente dans la catégorie des créations d’illustrateurs alsaciens : dans cet album, c’est bien seulement un petit soldat, un jouet, qu’elle transporte – même si sa signification ne fait aucun doute.
Vingt ans avant le Village de Hansi, un autre dessinateur alsacien imaginait une cigogne bien davantage expéditive. Il s’agissait de Gustave Jundt, émigré à Paris, et proche d’Alphonse Daudet, qui lui prêta sa plume pour mettre en forme le récit Les Cigognes. Légende rhénane. Le Petit Parisien dresse un portrait bonhomme du petit ouvrage :
« Débarrasser [les Alsaciens] des Prussiens ! Et, en effet [...] la mère Cigogne, fondait tout à coup sur un officier vantard et brutal et, avec son long bec, vous l'empoignait par le fond de sa culotte, enlevait dans les airs le malheureux éperdu et, prenant son vol, ne le lâchait qu'après avoir dépassé le Rhin.
L'histoire était charmante et Jundt avait dessiné avec une vraie furie les grotesques silhouettes des Allemands. Le livre fut naturellement interdit en Alsace : ce qui fait que tout le monde l'y possède. »
Il s’agit d’une histoire destinée à être « racontée aux tout petits », et le compte-rendu du Petit Parisien semble plus ou moins correspondre à cet esprit. Mais l’ouvrage lui-même est bien plus abrupt.
Attentive aux récriminations anti-allemandes d’un pauvre ramoneur avec qui elle partage les toits strasbourgeois, la Mère cigogne enlève les pires occupants germaniques pour les rapatrier outre-Rhin. Cela commence relativement innocemment par un étudiant allemand buveur, bruyant et bagarreur qu’elle dépose dans une brasserie de Nuremberg, auprès de ses anciens camarades d’université.
La chose devient plus sérieuse lorsque le ramoneur se plaint à haute voix d’un garde-chasse allemand : la Mère cigogne emporte ce dernier, et cette fois, le fait délibérément choir et s’empaler sur les bois d’un cerf de la Forêt Noire. Son cadavre finit dans le lit d’une rivière.
Le troisième et dernier enlevé est un major prussien. La « bonne Cigogne vengeresse » vole jusqu’à Mayence, la ville de la caserne des soldats du major. Ceux-ci prennent l’objet volant pour un ballon espion. Le major finit criblé de balles de son propre régiment.
C’est ainsi qu’à partir de la perte de l’Alsace-Lorraine, la représentation régionale de la cigogne psychopompe se diffusa en France tout en subissant parallèlement des déclinaisons belliqueuses inédites, principalement sous le crayon d’illustrateurs alsaciens : de simple convoyeuse de bébés, la cigogne se fit transporteuse de l’identité française, de soldats, voire exécutrice de l’ennemi allemand.
Le processus faisait résonner des cordes culturelles profondes et ne s’arrêta pas là. La cigogne guerrière se matérialisa bel et bien pendant la Guerre mondiale sous la forme d’avions : les appareils de l’escadrille des Cigognes, celle de « l’as des as » Guynemer, portant sur leur flanc l’oiseau vengeur.
Reproduction de deux enseignes de l’escadrille des Cigognes (en haut à gauche), Excelsior, mars 1919
Parallèlement, la cigogne alsacienne déployait sur d’autres plans sa capacité à porter des significations à la fois mythologiques et liées à l’actualité politico-guerrière. Quand en 1873, de façon inaccoutumée, quelques cigognes s’établirent dans le Jura, « les cœurs affligés des Français ont cru voir dans la visite de ces oiseaux une protestation de l'amour de l'Alsace pour la France ». Le journaliste qualifie l’interprétation de « touchante et pardonnable superstition ».
Deux ans plus tard, un écho semblable est relevé à Lyon, lorsque des cigognes s’installèrent, encore une fois de façon inhabituelle, dans les alentours :
« Une légende s'accrédite dans nos campagnes. Les cigognes, l'oiseau chéri de l'Allemagne, songeraient, comme les Alsaciens, à émigrer vers les régions françaises. »
Les journalistes avaient beau jeu de regarder avec condescendance la « crédulité » supposée des paysans. Mais dix années plus tard, peu d’entre eux se montrèrent circonspects et méthodiques lorsqu’un autre récit vint unir à nouveau la cigogne alsacienne au patriotisme français.
Le 9 janvier 1885, le Journal de la ville de Saint-Quentin annonçait, sous le titre « Drapeaux français vivants », qu’une scène remarquable venait de se produire à Strasbourg : décontenancés, des soldats allemands auraient été vus pointer leur fusil vers le ciel... Pourquoi ?
« [U]n teinturier s'était emparé de quelques [cigognes] et avait peint le dessous de leurs ailes, l'un en bleu, l'autre en rouge, ce qui, avec la couleur blanche de leur ventre, faisait que, lorsqu'[elles] volaient, on voyait le drapeau tricolore français voguer dans les airs. »
Après hésitation, l’ordre aurait été donné de ne pas abattre les oiseaux, pour ne pas s’aliéner encore plus la population strasbourgeoise.
Dans les semaines qui suivirent, la nouvelle fut abondamment reprise par les journaux français (Le Rappel, La Nation, Le Phare de la Loire, L’Intransigeant, le Journal de Seine-et-Marne, L’Écho nogentais, La Démocratie du Cher, le Journal de Montélimar, etc.), gagnant même la Pall Mall Gazette britannique (27 février 1885, p. 2).
Un seul journal (Le Constitutionnel) rapporte l’anecdote en précisant qu’elle serait à vérifier. Tous les autres la présentent comme authentique – sans s’étonner que des cigognes soient arrivées en Alsace au lendemain du nouvel an. L’affaire est bien entendu fausse – et l’on sait même que les cigognes n’arrivèrent à Strasbourg qu’à la fin février (Le Petit Journal, 27 février 1885).
Or, moins d’un mois après la première mention de la prétendue bravade aviaire tricolore, l’écrivain Joseph Montet publiait dans Gil Blas (7 février 1885) l’un de ses contes patriotiques, sous le titre Les Drapeaux vivants, où un teinturier strasbourgeois du nom de Kasper y tourne en bourrique un lieutenant allemand en peignant quatre cigognes de bleu et de rouge, afin de faire paraître le drapeau français sur la ville alsacienne.
Montet s’était-il inspiré du récit courant à travers la presse, ou bien la circulation de son manuscrit était-elle à l’origine de la rumeur ? Dans tous les cas, la cigogne voyageait avec autant de facilité entre les mondes qu’entre les sphères d’écriture.
C’est cette capacité à passer d’un monde à l’autre qui fit de la cigogne un être psychopompe par excellence, et depuis longtemps, dans les aires culturelles germaniques et slaves. Invisible lorsque la nature se meurt en hiver, elle reparaît avec le réveil du printemps pour nicher (ce qui la distingue de la plupart des migrateurs) chez les hommes.
Elle symbolise ainsi un passeur intimement lié à l’apparition de la vie. Plus encore : elle aime à arpenter les marais, également entre deux mondes (terrestre et subaquatique). Et c’est bien sous l’eau qu’elle recueille traditionnellement les nouveau-nés – c’est ainsi que nous revenons à l’étrange puits mentionné au début de cet article.
En décembre 1934, c’est-à-dire dans la décennie où l’on croise conjointement la présentation de l’échassier comme une représentation courante d’une part, et comme un particularisme alsacien de l’autre, L’Écho d’Alger publiait un billet envoyé par une Alsacienne :
« Les petits enfants ne naissent pas dans les choux. À chacun sa manière, n'est-ce pas ?
C'est la cigogne qui apporte les bébés ; elles volent d'abord très loin, vers un étang, qu'elles sont seules à connaître et dans lequel les jolis poupons sont couchés, parmi les roseaux.
La cigogne [...] prend délicatement le bébé dans son long bec et s'envole avec lui. Bientôt elle arrive au logis où elle est attendue. Elle frappe à la porte, on lui ouvre et elle dépose son précieux fardeau. »
La cigogne fait le lien entre notre monde et l’eau du puits ou celle de l’étang, où résident les âmes à naître. Cette association entre monde subaquatique, cigogne et nouveau-nés est largement attestée et répandue – Dresde possède depuis des siècles un puits-aux-enfants coiffé d’une cigogne tenant des bébés en langes dans son bec et sous ses ailes.
De même, les cartes de félicitations de naissance du début du XXe siècle, de la Hongrie à l’Angleterre, montrent les cigognes tirant les nouveau-nés de l’eau des marais ou des lacs.
Le témoignage rapporté par L'Écho d’Alger est pourtant exceptionnel – non par son contenu, mais par sa date tardive. Car la cigogne psychopompe alsacienne, après avoir été portée en fanfare par les illustrateurs régionaux et les journaux français comme un symbole identitaire, subissait alors un dernier retournement paradoxal.
Tiraillée entre un héritage germanique patent et un attachement français, la quête d’une identité alsacienne s’est traduite dans la recherche, voire dans l’invention d’un particularisme. La cigogne apportant les bébés était indéniablement un thème ancien et très diffusé dans l’espace allemand. Pour démarquer leur cigogne emblématique, pour la dé-germaniser si l’on veut, et construire une originalité régionale, les érudits alsaciens ont rejeté la tradition psychopompe tout en mettant en avant un objet moins connu : les puits-aux-enfants, passages vers l’eau souterraine d’où sortiraient les nouveau-nés, équivalent alsacien des choux français.
Depuis 1929, sur les affirmations du folkloriste Alfred Pfleger, la thèse suivante s’est ainsi répandue : l’Alsace ne connaîtrait le thème des cigognes qui apportent les bébés que depuis 1870. Il s’agirait d’une importation imposée par la conquête allemande – au contraire des puits-aux-enfants, qui, eux, seraient une spécificité alsacienne, traditionnelle et ancienne. Il est encore possible de retrouver ce discours dans les publications actuelles.
Cette revendication se fait pourtant au prix insoutenable d’une double faute documentaire : le thème de la cigogne psychopompe est bien attesté en Alsace avant 1870, de même que l’existence de puits-aux-enfants en Allemagne – les deux motifs étant, en fait, intimement liés.
Mais le chemin suivi ici nous l’a montré : lorsqu’il est lié à l’identité, le mythe peut être extraordinairement prégnant.
–
Pour en savoir plus :
R. Barthes, Mythologies, Paris, Seuil, 1957
J. Berlioz, « Qui est vraiment la cigogne ? », in: L'Histoire, 2009, n° 338
Collectif, Civilisations, vol. XXXVII, 1987, n°2 : « Le monde d'où viennent les enfants »
P. Sébillot, Le folk-lore de France, la faune et la flore, Paris, E. Guilmoto, 1904
A. Serdeczny, « Le bec de la cigogne. Déchiffrement de l'héritage d'un mythe », in: Études rurales, 2011/2, n° 188
A. Stoeber (Stöber), Elsässisches Volksbüchlein, Mülhausen, Risler, 1859